Un joli texte sur l'Amour maternel

L'amour maternel est le plus indépendant de tous les amours ; nous aimons notre enfant quel qu'il soit, quoi qu'il fasse, qu'il afflige ou contente notre amour-propre ; qu'il réponde à notre tendresse ou qu'il la souffre comme une gêne pour sa liberté ; qu'un fils écoute ou repousse sa mère. Grâce à lui, elle regarde haut et loin sans embarras : son âme, qui n'est jamais agitée, ne cesse point d'être émue ; la confiance qui s'établit entre eux devient la plus douce des relations. Elle ne ressemble à nulle autre, toute composée qu'elle est de l'autorité et de la faiblesse, de la condescendance et de la force, qui dénoncent à la fois et la femme et la mère, et l'homme et le fils. Oui, heureuse, cent fois heureuse, celle qui en a connu le charme !
Citation de Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation des femmes (1824)
Ce texte a presque 200 ans...mais je n'ai pas l'impression qu'il soit si vieux par son réalisme

Tulipe a écrit:

L'amour maternel est le plus indépendant de tous les amours ; nous aimons notre enfant quel qu'il soit, quoi qu'il fasse, qu'il afflige ou contente notre amour-propre ; qu'il réponde à notre tendresse ou qu'il la souffre comme une gêne pour sa liberté ; qu'un fils écoute ou repousse sa mère. Grâce à lui, elle regarde haut et loin sans embarras : son âme, qui n'est jamais agitée, ne cesse point d'être émue ; la confiance qui s'établit entre eux devient la plus douce des relations. Elle ne ressemble à nulle autre, toute composée qu'elle est de l'autorité et de la faiblesse, de la condescendance et de la force, qui dénoncent à la fois et la femme et la mère, et l'homme et le fils. Oui, heureuse, cent fois heureuse, celle qui en a connu le charme !
Citation de Claire Élisabeth de Vergennes ; Essai sur l'éducation des femmes (1824)
Ce texte a presque 200 ans...mais je n'ai pas l'impression qu'il soit si vieux par son réalisme


Je ne trouve pas ce texte très évident a comprendre, c'est certain qu'il y a l'époque, la façon de dire les choses...

J'en conclue que l'amour d'une mère est particulière au fait d'être mère, justement.