Salons des métiers d'art

Cette année encore, se tiendra le salon des métiers d'art à Montréal. Je n'y ai pas mis les pieds depuis longtemps. Par contre, cette année mon amoureux et moi irons avec un couple d'amis. Je trouve que c'est un fichu de bel endroit pour découvrir et apprécier les talents d'ici. Bon, c'est certain que c'est pas donné, mais pour des cadeaux originaux, c'est la place.

Il y a aussi des marchés de Noël, j'irai sûrement faire un tour dans ma ville. Certains endroits ont aussi un salon des métiers d'art, cela peut être intéressant pour ceux qui ne désire pas se rendre à Montréal.

Irez-vous glaner dans ces endroits pour vos cadeaux des fêtes?

la dernière fois que j'y suis allée, j'avais dans l'idée d'acheter un porte monnaie à ma fille. Bon, à 200$ du porte monnaie, j'ai décidé d'aller lui en acheter un chez Sears...

Je sais, je sais, c'est fait à la main par des artisans... mais sapristi... Ce n'est pas dans mon budget du tout :( Tout est horriblement cher là bas.

j'y vais à chaque année! J'ai deux rendez-vous de pris avec deux bonnes amies! Une en semaine et l'autre la fin de semaine! L'avantage de rester en ville! Yééééé

Je n'irai pas comme chaque année.

J'entre là et je me sens très pauvre!

Et puis, les foules, je ne suis plus capable.

Peut-être à ma retraite quand je voudrai me remplir les yeux de beauté créée par l'Homme.

Pour le moment, même si je travaille dans le même édificie, c'est très peu pour moi. D'autant plus qu'à l'heure où je finis de travailler, il y a foule au Salon.

Tu vois moi aussi je me sens pauvre mais pas au point de vue argent.  Mais pauvre dans l'abondance et la futilité de toutes ces belles choses chères et souvent inutiles sinon par parures ou faux besoins jamais comblés peu importe le prix qu'on y met.  Je ressens la même chose quand j'entre dans les affaires comme Loblaws ou immenses centres d'achats où les stationnement sont hyper comblés à peu près toutes les fins de semaine de l'année!  Quel vide total parmi cette surenchère de surabondance!  Pathétique!

Mais j'y pareil !

Joric,

Je suis vraiment d'accord avec toi.

Moi aussi, parfois, je me dis que tout ça c'est pour combler un vide.

Il m'arrive de désirer une plus belle maison, rénovée et non pas avec des salles de bain désuètes, un plancher de bois franc usé à la corde et un toit à refaire.

Puis, je me dis que mon chez moi est tout chaud, confortable, qu'il y a de l'amour dedans... alors, je me dis que ce n'est pas grave.

Mais quand je parle que je me sens pauvre c'est un peu dans le même sens que toi.

En passant, je déteste en majuscules les grandes surfaces comme Maxi et Cie, Loblaws et Costco.

Je DÉTESTE.

Je n'y vais pas car j'ai envie de hurler quand j'entre là. L'abondance de produits de toutes sortes me fait mal aux yeux... je n'oublie jamais que la pauvreté est à la porte de ces magasins-là. Je pense à mes soeurs, à mon frère etc.

Non, je tente autant que possible de ne pas aller dans les grands magasins du centre-ville non plus.

Sauf l'été, j'aime me promener sur Saint-Denis, Laurier ou Fleury. Mais, je n'entre que rarement dans les boutiques. De toute façon, j'ai des factures à payer! :Pleure2:

c'est extrêmement difficile manquer de sous et vivre avec peu de ressources financières dans une société comme la nôtre. Avec peu d'argent on a de la misère à combler les besoins de base qui coûtent terriblement trop chers. (on parle de se loger, de se nourrir, se vêtir adéquatement point).
Avec juste un peu plus d'argent c'est d'éviter de prendre un souhait pour un besoin. La gamme de variables apparaît.
Une fois ça dépassé on reste dans le blabla et on peut mesurer ce qui nous anime dans nos vies. Là ça devient passionnant car la nécessité dépassée il devient quoi de nous?

Hier j'entendais à France Culture, un marchand d'art qui a arrêté le métier et fermé sa galerie car il disait que maintenant ce n'était que des conversations d'investissement. Que depuis plusieurs années il n'avait plus ces conversations avec les artistes où ils parlent de leur art. Il était fort amer.

Hélène (joric) a écrit:c'est extrêmement difficile manquer de sous et vivre avec peu de ressources financières dans une société comme la nôtre.  Avec peu d'argent on a de la misère à combler les besoins de base qui coûtent terriblement trop chers. (on parle de se loger, de se nourrir, se vêtir adéquatement point).
Avec juste un peu plus d'argent c'est d'éviter de prendre un souhait pour un besoin. La gamme de variables apparaît.
Une fois ça dépassé on reste dans le blabla et on peut mesurer ce qui nous anime dans nos vies.  Là ça devient passionnant car la nécessité dépassée il devient quoi de nous?  

Je suis d'accord avec toi .......mais je pense que c'est encore plus difficile pour les jeunes qui sont eux "nés la dedans"......moi quand je pense à mon enfance où nous n'avions quasi que des plaisirs "gratuits"......balades , jeux de balle , marelle etc........et que nous en étions heureux .....les enfants maintenant sont sans cesse "en concurrences d'activités toutes plus chères les unes que les autres , de jeux idem......les différences sont de plus en plus sensibles........
Nous avons APPRIS à nous contenter de ce que l'on a ......à être heureux quand nos besoins essentiels sont comblés (toit sur la tête, avoir chaud, manger à sa faim....)