L'amour et les forêts d'ERIC REINHARDT
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L'amour et les forêts d'ERIC REINHARDT
Roman paru en juin 2014. Il faisait partie de la rentree litteraire de septembre.
C'est bien bien fait. L'auteur se pose en narrateur, et, au fil du récit installe le lecteur à sa place , devant Benedicte Ombredanne, à une table de cafe, voyeur et auditeur de son héroïne, pour qu'il se laisse embarquer, avec lui, dans la genèse d'une destruction inexorable. J' y ai trouvé bien des histoires réelles de nous unes et nous autres, pleurées dans l'ancien forum.
L'auteur, Eric reçoit un courrier de lectrice qui lui fait rencontrer Benedicte Ombredanne, cultivée, fine, il la rencontre deux fois, dans un café et, petit à petit elle l'embarque dans son histoire dont on ne peut pas décrocher, jusqu'à la fin.
Ayant décidé, deux ans plus tot de s'offrir une belle journée de rébellion, face à un mari manipulateur, pervers, celui-ci la persécute pointilleusement, jusque dans ses moindres retranchements. C'est aussi sa façon à elle, de se préserver quelque chose de beau, dans son imaginaire. A la fin, le lecteur est atterré d'avoir été porté spectateur non innocent de son inexorable agonie. Mais il faut aller jusqu'au chapitre dernier de dernier pour avoir un sourire de soulagement, de quelque chose dont l'auteur nous avait tenu ignorant jusqu'au bout et dont il nous gratifie post mortem
Les forêts qui emprisonnaient inextricablement Benedicte Ombredanne et puis les forêts merveilleuses qu'elle a découvertes main dans la main, avec un vocabulaire enchanté, main dans la main de son amant. Vrai ou imaginaire, mais c'est cette vie qu'elle demande à l'écrivain de faire vivre par sa plume.
La première partie est celle qui relaye le récit de Bénédicte, en face lui, tandis que la deuxième le voit enquêter auprès de la famille de Bénédicte, et nous rend analyste tandis qu'il est sur le divan d'esthéticienne de la jumelle de Bénédicte...
C'est remuant. Toutes celles qui ont été confrontées aux affres de la violence conjugale s'y retrouvent. L'auteur , à la fin, remercie un certain nombre de femmes, et on imagine quelle collaboration étroite il y a eu entre eux, en devinant qu'elles ont bien voulu témoigner comme son personnage, à la table d'un café. C'est vraiment rendre vivantes toutes celles qui se sont crue mortes un jour face à la violence, et ça fait du bien qu'un auteur ait pu être l'oreille, l'interprète à travers son personnage imaginaire.
Ce roman a vraiment été une révélation tant sur le plan littéraire que par les évocations du sujet.
C'est bien bien fait. L'auteur se pose en narrateur, et, au fil du récit installe le lecteur à sa place , devant Benedicte Ombredanne, à une table de cafe, voyeur et auditeur de son héroïne, pour qu'il se laisse embarquer, avec lui, dans la genèse d'une destruction inexorable. J' y ai trouvé bien des histoires réelles de nous unes et nous autres, pleurées dans l'ancien forum.
L'auteur, Eric reçoit un courrier de lectrice qui lui fait rencontrer Benedicte Ombredanne, cultivée, fine, il la rencontre deux fois, dans un café et, petit à petit elle l'embarque dans son histoire dont on ne peut pas décrocher, jusqu'à la fin.
Ayant décidé, deux ans plus tot de s'offrir une belle journée de rébellion, face à un mari manipulateur, pervers, celui-ci la persécute pointilleusement, jusque dans ses moindres retranchements. C'est aussi sa façon à elle, de se préserver quelque chose de beau, dans son imaginaire. A la fin, le lecteur est atterré d'avoir été porté spectateur non innocent de son inexorable agonie. Mais il faut aller jusqu'au chapitre dernier de dernier pour avoir un sourire de soulagement, de quelque chose dont l'auteur nous avait tenu ignorant jusqu'au bout et dont il nous gratifie post mortem
Les forêts qui emprisonnaient inextricablement Benedicte Ombredanne et puis les forêts merveilleuses qu'elle a découvertes main dans la main, avec un vocabulaire enchanté, main dans la main de son amant. Vrai ou imaginaire, mais c'est cette vie qu'elle demande à l'écrivain de faire vivre par sa plume.
La première partie est celle qui relaye le récit de Bénédicte, en face lui, tandis que la deuxième le voit enquêter auprès de la famille de Bénédicte, et nous rend analyste tandis qu'il est sur le divan d'esthéticienne de la jumelle de Bénédicte...
C'est remuant. Toutes celles qui ont été confrontées aux affres de la violence conjugale s'y retrouvent. L'auteur , à la fin, remercie un certain nombre de femmes, et on imagine quelle collaboration étroite il y a eu entre eux, en devinant qu'elles ont bien voulu témoigner comme son personnage, à la table d'un café. C'est vraiment rendre vivantes toutes celles qui se sont crue mortes un jour face à la violence, et ça fait du bien qu'un auteur ait pu être l'oreille, l'interprète à travers son personnage imaginaire.
Ce roman a vraiment été une révélation tant sur le plan littéraire que par les évocations du sujet.
gab- Dame de diamant
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