Le coq emblème français , l'histoire...
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Le coq emblème français , l'histoire...
http://www.lefigaro.fr/lifestyle/2015/02/25/30001-20150225ARTFIG00099-pourquoi-les-rois-de-france-se-sont-battus-pour-garder-le-coq-comme-embleme.php
Le coq n'a jamais été désigné comme emblème officiel de la France; il en est pourtant aujourd'hui un des symboles les plus populaires. Le coq est sans doute le plus ancien emblème de France, l'ayant même en quelque sorte précédé, puisqu'il remonte à l'époque gallo-romaine, période où l'entité politique et géographique «France» n'était pas encore constituée. À l'origine, le coq tient une place importante dans la religion et la mythologie romaine. Oiseau divin, il côtoie Apollon, Minerve ou encore Mars.
Or, ce sont les Romains eux-mêmes qui ont eu les premiers l'idée malicieuse d'associer le coq et la Gaule. Suétone, un auteur romain, remarque qu'en latin, coq et gaulois se disent tous deux gallus.
Par esprit de contradiction
Après la chute de l'Empire romain, le jeu de mots prête moins à rire, on l'oublie peu à peu. Ce n'est qu'au XIIe siècle que les Anglais et Allemands, ennemis de la France, réutilisent ce calembour pour ridiculiser les Français, et en particulièrement leurs deux rois Louis VII et Philippe Auguste, à qui ils prêtent tous les défauts de l'animal de basse-cour: arrogant, sot, querelleur et qui chante à tue-tête les pattes dans la fange..
Par esprit de contradiction, les Français reprennent à leur compte cette expression en mettant en avant que ce fier animal est cité dans la Bible: «Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois», affirme Jésus à Pierre.
Au fil des événements et de beaucoup de volontarisme, les rois de France récupèrent à leur profit ce terme de gallus, et font passer au monde l'image de rois (bien) veillants sur ses sujets comme le coq sur sa basse-cour. François Ier va jusqu'à mener une véritable campagne de communication sur le coq: fier, courageux, l'incarnation même du Gaulois sans peur et sans reproche. Louis XIV, lui aussi, en raffole: il n'hésite pas à faire alterner coqs et fleurs de lys sur des chapiteaux de la galerie des Glaces du château de Versailles.
Pendant la Révolution française, le coq devient un emblème national. Il est écarté par Napoléon Ier qui lui préfère l'aigle et l'abeille. Redevenu un symbole du peuple français pendant la Deuxième République, le coq est de nouveau laissé de côté par le Second Empire.
Au fil des décennies, des gouvernements et des événements, le coq est mis en lumière ou éclipsé.
Aujourd'hui, le coq figure en bonne place un peu partout... On le trouve sur nos timbres, nos monuments officiels ou encore sur les maillots des fédérations françaises de football ou de rugby. Et même s'il n'est pas un symbole reconnu de la République, le coq s'est tout de même hissé sur le haut de grille du parc du Palais de l'Élysée...
Le coq n'a jamais été désigné comme emblème officiel de la France; il en est pourtant aujourd'hui un des symboles les plus populaires. Le coq est sans doute le plus ancien emblème de France, l'ayant même en quelque sorte précédé, puisqu'il remonte à l'époque gallo-romaine, période où l'entité politique et géographique «France» n'était pas encore constituée. À l'origine, le coq tient une place importante dans la religion et la mythologie romaine. Oiseau divin, il côtoie Apollon, Minerve ou encore Mars.
Or, ce sont les Romains eux-mêmes qui ont eu les premiers l'idée malicieuse d'associer le coq et la Gaule. Suétone, un auteur romain, remarque qu'en latin, coq et gaulois se disent tous deux gallus.
Par esprit de contradiction
Après la chute de l'Empire romain, le jeu de mots prête moins à rire, on l'oublie peu à peu. Ce n'est qu'au XIIe siècle que les Anglais et Allemands, ennemis de la France, réutilisent ce calembour pour ridiculiser les Français, et en particulièrement leurs deux rois Louis VII et Philippe Auguste, à qui ils prêtent tous les défauts de l'animal de basse-cour: arrogant, sot, querelleur et qui chante à tue-tête les pattes dans la fange..
Par esprit de contradiction, les Français reprennent à leur compte cette expression en mettant en avant que ce fier animal est cité dans la Bible: «Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois», affirme Jésus à Pierre.
Au fil des événements et de beaucoup de volontarisme, les rois de France récupèrent à leur profit ce terme de gallus, et font passer au monde l'image de rois (bien) veillants sur ses sujets comme le coq sur sa basse-cour. François Ier va jusqu'à mener une véritable campagne de communication sur le coq: fier, courageux, l'incarnation même du Gaulois sans peur et sans reproche. Louis XIV, lui aussi, en raffole: il n'hésite pas à faire alterner coqs et fleurs de lys sur des chapiteaux de la galerie des Glaces du château de Versailles.
Pendant la Révolution française, le coq devient un emblème national. Il est écarté par Napoléon Ier qui lui préfère l'aigle et l'abeille. Redevenu un symbole du peuple français pendant la Deuxième République, le coq est de nouveau laissé de côté par le Second Empire.
Au fil des décennies, des gouvernements et des événements, le coq est mis en lumière ou éclipsé.
Aujourd'hui, le coq figure en bonne place un peu partout... On le trouve sur nos timbres, nos monuments officiels ou encore sur les maillots des fédérations françaises de football ou de rugby. Et même s'il n'est pas un symbole reconnu de la République, le coq s'est tout de même hissé sur le haut de grille du parc du Palais de l'Élysée...
Invité- Invité
Re: Le coq emblème français , l'histoire...
Wow! Merci pour cete information Tulipe.
Je ne savais pas.
Je ne savais pas.
Invité- Invité
Romane- Dame d'or
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Re: Le coq emblème français , l'histoire...
Et puis il est encore en haut des clochers.
gab- Dame de diamant
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Romane- Dame d'or
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